Difficile à croire que suite à la dégringolade dans les secteurs manufacturier et forestier au Québec et au Canada, au retour probable des déficits budgétaires fédéraux et à la crise immobilière, financière et boursière aux É.-U., les néoconservateurs des deux côtés de la frontière canado-américaine maintiennent toujours, selon les sondages, une certaine image en tant que «bon gestionnaire de l’économie», comme si cette tragédie n’avait rien à voir avec leurs politiques économiques néfastes. Il est donc plus que temps de faire le point.